Dernières actualités avec #OCBC Arena


Le Parisien
6 hours ago
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« Il n'y a pas de mots » : un an après les JO, Léon Marchand marche toujours sur l'eau aux Mondiaux
« Il a massacré la course… » Dans les sous-sols de l'OCBC Arena de Singapour, le directeur technique national Denis Auguin en est presque choqué. Quelques minutes plus tôt, pour célébrer à sa manière l'anniversaire de ses exploits olympiques à Paris 2024, Léon Marchand , 23 ans, vient de signer une nouvelle performance à sa démesure en demi-finale mondiale du 200 m 4 nages. Le Toulousain a éparpillé façon puzzle aquatique le record du monde de Ryan Lochte, qui tenait depuis 2011. Les 1′54″00 de l'Américain sont désormais aux vestiaires de l'histoire. Place à un sidérant chrono de 1′52″69 qui étonne même son auteur… et lui a rapporté 30 000 dollars (26 000 euros).


Le Parisien
8 hours ago
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« C'est quand même énorme » : les proches de Léon Marchand stupéfaits par son exploit aux Mondiaux de natation
Debout dans les tribunes de l'OCBC Arena, les proches de Léon Marchand ont poussé jusqu'au bout pour voir le quadruple champion olympique signer un chef-d'œuvre chronométrique en demi-finale du 200 m 4 nages et ce record du monde presque irréel de 1′52″69. Comme c'est devenu une belle habitude depuis quelques saisons, Céline, Xavier et Oscar (mère, père et frère cadet) n'ont pas fait le déplacement pour rien… « On savait qu'il allait nager vite sur 200 m 4 nages depuis un moment, quand il serait dans les bonnes conditions pour faire une bonne course, glisse Céline. Il a quand même fait une bonne année, il a beaucoup nagé, il s'est beaucoup investi même si personne ne l'a vu. On a tous essayé de s'adapter. Il est parti en Australie, il a retrouvé Bob (Bowman, son coach à Austin), il est revenu hyper serein. C'est quand même le résultat de son travail. » Et d'un choix fort. Celui de tout miser sur deux courses aux Mondiaux (200 m 4 nages et 400 m 4 nages) pour effacer l'Américain Ryan Lochte des tablettes. « On en a pas mal discuté, on savait tous qu'il fallait être frais pour nager aussi vite, poursuit l'ancienne nageuse, multiple championne de France. On ne peut pas disputer un 200 m 4 nages comme ça en ayant fait plein de courses avant. Le 200 m papillon était quand même rapproché au programme. Donc, on s'est tous dit : tu arrives frais, tu patientes et ça va le faire ! » L'émotion est la même que celle de l'été dernier, quand le prodige tricolore avait marché sur l'eau à Paris. « De toute façon, nous, on est toujours à fond, souffle-t-elle. Paris c'était différent parce qu'il y avait beaucoup de gens autour mais là, c'est quand même énorme ! J'ai un peu subi, comme toujours. Je regarde les temps, comment il nage, s'il n'a pas de défaut, etc. On s'attendait à ce qu'il aille vite, il avait une vraie carte à jouer. On était rassurés sur ça. Il fallait juste que la tête suive et qu'il soit prêt. » Même s'il repousse sans cesse les limites, le quintuple champion du monde, continue d'épater les siens. « Bien sûr qu'il me surprend, lance sa maman. Il est quand même extraordinaire. Quand le niveau est très élevé, il arrive toujours à monter le sien… »


Le Parisien
13 hours ago
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« On arrive en terrain inconnu » : que faut-il penser de la prodige chinoise de 12 ans Yu Zidi aux Mondiaux de natation ?
Yu Zidi. Ces trois syllabes sont sur toutes les lèvres autour du bassin de l'OCBC Arena de Singapour. Talent exceptionnel, précocité hallucinante ou phénomène de foire sorti des élucubrations du régime chinois ? Chacun a sa théorie pour commenter les débuts plus que prometteurs de la jeune fille de 12 ans sur la scène internationale. Après avoir éclaboussé ses championnats nationaux en mai, la préadolescente a pris lundi 28 juillet la quatrième place du 200 m 4 nages , à six petits centièmes du podium, en nageant plus vite que la triple médaillée olympique de Paris, Summer McIntosh , sur le dernier 50 m en crawl. Et peut légitimement briguer une médaille sur 200 m papillon (jeudi 31 juillet) ou 400 m 4 nages (dimanche 3 août), deux distances qu'elle préfère et sur lesquelles elle affiche les 7e et 5e temps de l'année.


Le Figaro
2 days ago
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«Ça donne de l'appétit»: déjà en or aux Mondiaux de natation, Maxime Grousset rêve d'une semaine historique
Réservé aux abonnés RÉCIT - Le Néo-Calédonien de 26 ans a décroché, lundi, le deuxième titre mondial de sa carrière en finale du 50 m papillon, à Singapour. Les Mondiaux de natation ne pouvaient pas mieux débuter pour la France. Le temps d'un battement d'ailes de papillon. Trois petits centièmes, qui ne déclenchèrent peut-être pas un typhon à l'autre bout de la planète, mais suffirent à laisser sans voix les spectateurs de l'OCBC Arena de Singapour, incrédules après le succès de Maxime Grousset en finale du 50 m papillon à l'issue d'un suspense total. En 22''48, le Néo-Calédonien ne s'est ainsi pas contenté de battre, pour la deuxième fois en deux jours, son record de France de la distance. Le Français a surtout décroché, à 26 ans, le deuxième titre mondial de sa carrière, deux ans après son triomphal 100 m papillon de Fukuoka (Japon). « Je l'ai fait une fois, je le fais une deuxième fois, je savoure chaque instant », tentait-il d'analyser à sa sortie du bassin. « La joie est la même qu'en 2023, et en même temps différente, mais je ne sais pas expliquer pourquoi ni comment… » Peut-être que le scénario de cette folle finale - digne de la fable du Lièvre et de la Tortue - pourrait constituer un début d'explication…


Le Parisien
4 days ago
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« Une olympiade, ça se gère » : les dessous du programme allégé de Léon Marchand aux Mondiaux de Singapour
Un an après ses exploits aux JO de Paris, Léon Marchand , 23 ans, replonge dans le grand bain international avec les Mondiaux de Singapour (27 juillet - 3 août). Dans l'OCBC Arena locale, le quintuple champion du monde (titré en 2023 sur 400 m 4 nages, 200 m 4 nages et 200 m papillon), habitué aux travaux d'Hercule, s'élance pour un programme sacrément allégé, avec seulement deux courses individuelles : 200 m 4 nages et 400 m 4 nages. Et un début de compétition tardif, mercredi 30 juillet. S'il dispute également comme prévu les finales des relais 4 x 200 m et 4 x 100 m 4 nages, le Toulousain devrait ainsi plonger sept fois dans le bassin local. Loin de ses standards habituels dans une année de transition où qualité prend largement le pas sur quantité.